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f de fischer
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f de fischer
Bonjour...
Je suis en M1 de psycho; en train de finir mon mémoire... si j'ai un F plus grand pour un même ddl; est-ce que cela signifie que mon effet est plus grand ? Est ce que ça dépend du p obtenu?
En fait je fais des comparaisons indirectes car mes analyses statistiques ne pouvaient se faire qu'en séparant les expériences. Du coup je ne sais pas trop comment m'y prendre . Merci d'avance pour la réponse... et bonne soirée
Je suis en M1 de psycho; en train de finir mon mémoire... si j'ai un F plus grand pour un même ddl; est-ce que cela signifie que mon effet est plus grand ? Est ce que ça dépend du p obtenu?
En fait je fais des comparaisons indirectes car mes analyses statistiques ne pouvaient se faire qu'en séparant les expériences. Du coup je ne sais pas trop comment m'y prendre . Merci d'avance pour la réponse... et bonne soirée
luciole- Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 20/06/2010
Re: f de fischer
Le problème est qu'on ne sait pas de quoi tu parles.
popotam- Nombre de messages : 371
Date d'inscription : 27/09/2006
Re: f de fischer
je fais une ANOVA pour comparer le nombre de réponses des enfants de CE1, de ceux de CM1 et celles des adultes selon deux conditions expérimentales plus la condition contrôle. J'ai deux tâches séparées que je dois comparer indirectement pour voir si l'interférence de type Stroop a un effet plus marqué dans une tâche ou dans l'autre.
Par exemple j'aimerais savoir si quand j'obtiens
F(1, 35)=213,21; p= ,000 l'effet est plus marqué que quand j'obtiens
F(1, 35)=114,21; p= ,000 parce que la valeur du F est plus grande ou est-ce que ça n'a rien à voir? Je ne sais pas si c'est plus clair ainsi...
Merci d'avoir si vite répondu en tous les cas...
Par exemple j'aimerais savoir si quand j'obtiens
F(1, 35)=213,21; p= ,000 l'effet est plus marqué que quand j'obtiens
F(1, 35)=114,21; p= ,000 parce que la valeur du F est plus grande ou est-ce que ça n'a rien à voir? Je ne sais pas si c'est plus clair ainsi...
Merci d'avoir si vite répondu en tous les cas...
luciole- Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 20/06/2010
Re: f de fischer
Si les degrés de liberté sont les mêmes, il est équivalent de dire que la valeur de F est plus grande ou que la p-valeur est plus petite. Mais on a coutume de se baser sur la p-valeur et non pas sur F. Ici les 2 p-valeurs sont minuscules, il n'y a pas selon moi à discuter sur le fait que l'une est plus faible que l'autre.
Il y a peut-être une façon plus formelle pour répondre à la question que tu te poses, mais je ne la comprends pas encore complétement (interférence type Stroop, no comprendo)
Il y a peut-être une façon plus formelle pour répondre à la question que tu te poses, mais je ne la comprends pas encore complétement (interférence type Stroop, no comprendo)
popotam- Nombre de messages : 371
Date d'inscription : 27/09/2006
Re: f de fischer
merci beaucoup... je n'ai que des p-valeur autour de .000 alors tous les effets s'équivalent si je comprends bien. Pour la formalisation des questions peu importe, j'avais juste besoin de savoir comment interpréter des chiffres. Merci mille fois en tous les cas
merci merci merci... et bonne journée
merci merci merci... et bonne journée
luciole- Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 20/06/2010
Re: f de fischer
Non, on n'en sait rien si les effets s'équivalent ou pas. Pour cela il faudrait faire un test pour les comparer.
popotam- Nombre de messages : 371
Date d'inscription : 27/09/2006
Re: f de fischer
oh? je suis mal là... parce que là ce sont les résultats de comparaisons par pondération... Le fait que l'effet soit significatif ça me suffit pour conclure, il suffit que je ne parle pas du fait que les effets soient ou non identiques...moi et les stats... si je copie ce que j'ai écrit est-ce que tu peux me dire si c'est faux? Je ne sais pas si c'est envisageable pour toi... ni si c'est assez clair parce que je suis une quiche pour les stats, mais une vraie quiche
Participants:
Les participants sont 54 enfants d'âge scolaire issus de deux écoles de l'agglomération d'Annecy. Ils ont été recrutés dans les classes de CE1 et CM1 de ces deux écoles. Les enfants se sont vus séparés en deux groupes: le groupe 1, d'âge moyen 7,93 ans était formé des 30 élèves de CE1 tandis que le groupe 2 se composait de 24 élèves d'un âge moyen de 9,8 ans pour ce second groupe. Les élèves porteurs de déficit attentionnel ou de trouble attentionnel avec ou sans hyperactivité ont été exclus des résultats au moment de l'analyse. Par ailleurs on s'assurait de l'existence d'un bon automatisme de lecture ainsi que de l'absence de déficit visuel pouvant entraver le bon déroulement de la tâche.
Le troisième groupe; groupe contrôle, était formé de 24 adultes, étudiants de l'université de savoie avec une moyenne d'âge de 23,54 ans.
Matériel et procédure:
Nous avons utilisé; pour réaliser cette étude; deux tâches attentionnelles classiques modifiées.
La première tâche est le test de Stroop; à savoir la condition classique d'interférence (le mot « rouge » écrit en encre bleue; le mot « vert » écrit en encre jaune...); la condition contrôle (dénomination de la couleur de rectangles) et enfin la condition redondante (couleur de l'encre correspondant au nom de couleur écrit) créée pour l'étude.
La condition sur laquelle nous portons notre intérêt est la condition d'interférence. Cette condition d'interférence nécessite l'intervention d'une attention sélective tardive. En effet; le choix de la réponse s'effectue après le traitement de l'information; au moment de la réponse. Le sujet traite en premiers lieux, et par automatisme de lecture, ce qui est écrit (à savoir un nom de couleur non-congruent avec la réponse attendu -à savoir la dénomination de la couleur dans laquelle le mot est écrit). La réponse automatique que propose la lecture doit ainsi être inhibée au profit du nom de la couleur de l'encre, traité par l'attention contrôlée parallèlement à la lecture. Toutefois la dénomination de la couleur de l'encre résultant d'un contrôle attentionnel, l' action s'effectue plus lentement que l'automatisme de lecture. A ce stade les deux réponses entrent en concurrence et nécessitent l'intervention des mécanismes d'inhibition pour que la sélection tardive du stimulus sémantique pertinent s'effectue convenablement. Le sujet peut ainsi émettre la réponse juste après que l'inhibition et la sélection aient eu lieu. La composante de l'attention sélective nécessaire à la réussite de cette tâche est donc la composante tardive puisque des stimuli d'ordre sémantique recquièrent un traitement par le système attentionnel antérieur; siège de l'attention sélective tardive.
La condition de lecture du test original du stroop n'est pas utilisée ici car elle teste un processus automatique est n'est d'aucun intérêt pour notre étude. En revanche celle-ci a été remplacée ici par une condition redondante. Celle-ci est construite de sorte que l'enfant doive donner la couleur de l'encre dans laquelle sont écrits chacun des mots; mais ces couleurs d'encre correspondent au nom de couleur écrit. Ainsi on s'attend à observer un effet facilitateur de la lecture qui; ici n'aura pas besoin d'être inhibée complètement. Au moment de la sélection de la réponse le cerveau devra choisir parmi deux réponses identiques. Le traitement et l'émission d'une réponse correcte sont donc facilitées.
La seconde tâche consiste en une tâche comparable à celle de Navon; mais déchue de tout contenu sémantique. En effet nous cherchons à observer le développement de l'attention sélective précoce par rapport à celui de l'attention sélective tardive. Or l'attention sélective précoce se manifeste en présence de stimuli perceptifs. De fait; les lettres de la tâche de Navon originale ont été remplacées par des formes de sorte qu'une grande forme (appelée forme globale) soit composée de petites formes (appelées formes locales). On obtient des items de type: un grand triangle formé de petits carrés; une grande croix formée de petits ronds... Les stimuli de cette tâche sont donc des stimuli perceptifs.
On a réalisé les planches de cette tâche par appariement terme à terme avec les stimuli du stroop de sorte que les tâches soient exactement comparables puisque les items appariés apparaissent le même nombre de fois et à la même position. Pour cette seconde tâche ont également été réalisées trois conditions à savoir: condition d'interférence (forme globale différente des formes locales); condition contrôle (uniquement les formes globales à dénommer) et condition redondante (forme globale et formes locales identiques).
Comme on l'a vu; la tâche de Navon revisitée sollicite; pour sa condition d'interférence; l'intervention de la composante précoce de l'attention sélective. En effet les stimuli auxquels est confronté le sujet sont des stimuli perceptifs et requièrent donc un traitement au niveau du système attentionnel postérieur du cerveau. Par ailleurs le contenu des stimuli peut être considéré comme une charge attentionnelle élevée puisqu'un grand nombre de stimuli pouvant potentiellement conduire à une réponse correcte. Or il a été démontré qu'en présence d'une forte charge attentionnelle, l'organisme avait recours à une sélection précoce par le système neuronal postérieur
Par ailleurs il est important de préciser que ces deux tâches ont été choisies car elles contenaient en un item unique les deux informations pouvant être congruentes ou contradictoires. De fait; les différents traitements possibles sur l'item n'étaient pas différenciés du point de vue spatial. On avait ainsi une intégration des composantes du stimulus, nécessitant l'intervention des mécanismes d'inhibition pour produire la réponse correcte dans la condition d'interférence.
Au niveau de la passation; les tests ont été réalisés en inter-sujets. Chaque enfant passait donc soit la tâche sémantique de type Stroop ; soit la tâche perceptive de type Navon. Les sujets étaient soumis à la condition « interférence » en premiers lieux; puis on leur présentait les planches de la condition « redondance ». La dernière épreuve était donc la condition « contrôle » pour tous les participants; et ce indépendamment de la nature perceptive ou sémantique de la tâche.
ANALYSE DES RÉSULTATS:
Nous présentons en premiers lieux le tableau I;récapitulatif des résultats de l'expérience avec en gras les moyennes par groupe et par condition et en italique les écarts types.
Tableau I: nombre moyen d'items dénommés en 45 secondes par âge en fonction de la tâche et de la condition et écart-type des résultats par âge, tâche et condition expérimentale
1.Résultats pour la tâche Sémantique:
1.effet simple de l'âge en tâche sémantique
On observe un effet simple de l'âge sur les performances dans la tâche sémantique, F(2,35)=112,03; p<,0000. Par comparaison planifiée on obtient un effet significatif de l'âge entre les CE1-CM1 et les adultes, F(1, 35)=213,21; p= ;000 F(1, 35)=213,21; p= ;000. La comparaison planifiée entre les enfants de CE1 et CM1 est elle aussi significative, F(1, 35)=7,063; p= ,0117. On a donc une augmentation significative des performances à la tâche sémantique avec l'âge.
2.effet simple de la condition dans la tâche sémantique
On observe un effet simple de la condition en tâche sémantique de F(2,70)=411,06; p<0,000. Les meilleures performances sont observées dans la condition « redondance », puis dans la condition « contrôle » et enfin dans la condition « interférence ». Par comparaison planifiée on obtient un effet simple de la condition, F(2,70)=411,06; p<0,000 entre la condition « contrôle » et la condition « redondance »dans le sens d'une amélioration des performances à la tâche sémantique avec la redondance.
La seconde comparaison planifiée donne également des résultats significatifs, F(1, 35)=303,899; p= ,000, dans le sens d'une diminution des performances avec la condition « interférence » par rapport à la condition « contrôle ».
3.interaction âge.condition pour la tâche sémantique.
Les résultats de l'interaction entre l'âge et la condition pour la tâche sémantique donnent F(4,70)=2,54; p<,0471.
Fig. 1: Nombre moyen d'items nommés en 45 secondes en fonction de l'âge et de la condition pour la tâche sémantique
Pour l'analyse on effectue des comparaisons planifiées. L'interaction entre les effets facilitateurs de la condition « redondance » par rapport à la condition « contrôle » et l'âge des participants lorsqu'on oppose les « adultes » aux groupes « CE1-CM1 » regroupés est non-significative, F(1; 35)= 0,3; p= .59.
Les résultats de la comparaison planifiée entre les enfants de « CE1 » et ceux de « CM1 » montrent également un effet non-significatif des facilitations liées à la redondance en fonction de l'âgeF(1; 35)= 1,8; p= .19.
On a donc un effet facilitateur de la redondance des items dans la tâche sémantique qui est équivalent quel que soit l'âge du sujet. L'augmentation des performances en condition « redondance » est donc proportionnelle à l'âge pour la tâche de nature sémantique.
Lorsqu'on s'intéresse aux perturbations dues à l'interférence par rapport aux performances en condition « contrôle » on constate, par comparaison planifiée opposant les enfants de « CE1-CM1 » au groupe des « adultes » que l'effet d'interaction est au seuil de la significativité, F(1; 35)= 3,31; p= .08. Les enfants semblent donc avoir tendance à être plus perturbés par les items interférants que les adultes.
La comparaison planifiée entre les enfants de CE1 et ceux de CM1 concernant les effets de la condition « interférence » par rapport à la condition « contrôle », on observe un effet non-significatif de l'interaction, F(1; 35)= 1,1; p= . 03. L'effet de l'interférence est donc équivalent par rapport aux performances en condition contrôle chez les enfants de CE1 et ceux de CM1.
2. Résultats pour la tâche perceptive:
Dans un premier temps on effectue les moyennes des scores par groupe d'âge sur la base desquelles l'analyse va être effectuée.F(2,35)=65,80; p<,0000.
On observe, par comparaison planifiée entre « adultes » et enfants de « CE1-CM1 » un effet significatif de l'âge sur le nombre d'items correctement dénommés: F(1, 35)=114,21; p= ;000.
Par comparaison planifiée entre les enfants de CE1 et ceux de CM1, un effet simple de l'âge significatif se retrouve aussi avec F(1, 35)=13,71; p= ,00. On assiste à une augmentation significative des performances à la tâche perceptive avec l'âge.
On constate un effet significatif de la condition sur les performances. En revanche la condition obtenant les meilleures performances pour la tâche perceptive est la condition « contrôle » qui obtient de meilleures performances que la condition « redondance » et que la condition « interférence » à laquelle les sujets ont les plus faibles résultats.
La comparaison planifiée opposant les conditions « contrôle » et « redondance » est significative avec F(1, 35)=35,84; p= ;000. On a donc un effet significatif de facilitation de la condition contrôle par rapport à la condition « redondance ».
La comparaison planifiée entre les conditions« contrôle » et « interférence » nous permet d'observer un effet significatif de la condition. On obtient un F(1, 35)=108,95; p= ,00 démontrant d'un effet significatif de l'interférence sur la baisse des performances.
Fig. 2: Nombre moyen d'items nommés en 45 secondes en fonction de l'âge et de la condition pour la tâche perceptive
Si on s'intéresse aux effets de la condition de redondance dans la tâche perceptive, on remarque que la comparaison planifiée opposant les « adultes » au groupe des « CE1-CM1 » est non-significative: F(1; 35)= 1,93; p= .17. Les perturbations liées à la condition « redondance » par rapport à la condition « contrôle » sont donc équivalentes chez les enfants et les adultes.
Cette même comparaison planifiée donne; pour le groupe des « CE1 » opposé à celui des « CM1 » un effet au seuil de la significativité, F(1; 35)= 3,26; p= .08. Cet effet montre que la tendance à être perturbée par la condition « redondance » pour la tâche perceptive est plus faible pour le groupe des CM1 que pour les enfants de CE1.
Concernant l'interaction de l'âge avec la condition, la comparaison planifiée entre condition « contrôle » et condition « interférence » en opposant les « CE1-CM1 »aux adultes montre un effet significatif ;F(1; 35)= 7,88; p= .01 . Les adultes sont plus perturbés par les items interférents que les enfants.
Si l'on oppose les enfants de « CE1 »à ceux de « CM1 » concernant les perturbations dûes à l'interférence des items; on constate une différence non-significative: F(1; 35)= 0,83; p= . 37. Les perturbations créées la condition interférence sont donc équivalentes pour les enfants des deux groupes d'âge.
Voilà... et puis le reste je ne l'ai pas réécrit c'est de l'interprétation mais je ne suis pas bien sûre de moi...
Participants:
Les participants sont 54 enfants d'âge scolaire issus de deux écoles de l'agglomération d'Annecy. Ils ont été recrutés dans les classes de CE1 et CM1 de ces deux écoles. Les enfants se sont vus séparés en deux groupes: le groupe 1, d'âge moyen 7,93 ans était formé des 30 élèves de CE1 tandis que le groupe 2 se composait de 24 élèves d'un âge moyen de 9,8 ans pour ce second groupe. Les élèves porteurs de déficit attentionnel ou de trouble attentionnel avec ou sans hyperactivité ont été exclus des résultats au moment de l'analyse. Par ailleurs on s'assurait de l'existence d'un bon automatisme de lecture ainsi que de l'absence de déficit visuel pouvant entraver le bon déroulement de la tâche.
Le troisième groupe; groupe contrôle, était formé de 24 adultes, étudiants de l'université de savoie avec une moyenne d'âge de 23,54 ans.
Matériel et procédure:
Nous avons utilisé; pour réaliser cette étude; deux tâches attentionnelles classiques modifiées.
La première tâche est le test de Stroop; à savoir la condition classique d'interférence (le mot « rouge » écrit en encre bleue; le mot « vert » écrit en encre jaune...); la condition contrôle (dénomination de la couleur de rectangles) et enfin la condition redondante (couleur de l'encre correspondant au nom de couleur écrit) créée pour l'étude.
La condition sur laquelle nous portons notre intérêt est la condition d'interférence. Cette condition d'interférence nécessite l'intervention d'une attention sélective tardive. En effet; le choix de la réponse s'effectue après le traitement de l'information; au moment de la réponse. Le sujet traite en premiers lieux, et par automatisme de lecture, ce qui est écrit (à savoir un nom de couleur non-congruent avec la réponse attendu -à savoir la dénomination de la couleur dans laquelle le mot est écrit). La réponse automatique que propose la lecture doit ainsi être inhibée au profit du nom de la couleur de l'encre, traité par l'attention contrôlée parallèlement à la lecture. Toutefois la dénomination de la couleur de l'encre résultant d'un contrôle attentionnel, l' action s'effectue plus lentement que l'automatisme de lecture. A ce stade les deux réponses entrent en concurrence et nécessitent l'intervention des mécanismes d'inhibition pour que la sélection tardive du stimulus sémantique pertinent s'effectue convenablement. Le sujet peut ainsi émettre la réponse juste après que l'inhibition et la sélection aient eu lieu. La composante de l'attention sélective nécessaire à la réussite de cette tâche est donc la composante tardive puisque des stimuli d'ordre sémantique recquièrent un traitement par le système attentionnel antérieur; siège de l'attention sélective tardive.
La condition de lecture du test original du stroop n'est pas utilisée ici car elle teste un processus automatique est n'est d'aucun intérêt pour notre étude. En revanche celle-ci a été remplacée ici par une condition redondante. Celle-ci est construite de sorte que l'enfant doive donner la couleur de l'encre dans laquelle sont écrits chacun des mots; mais ces couleurs d'encre correspondent au nom de couleur écrit. Ainsi on s'attend à observer un effet facilitateur de la lecture qui; ici n'aura pas besoin d'être inhibée complètement. Au moment de la sélection de la réponse le cerveau devra choisir parmi deux réponses identiques. Le traitement et l'émission d'une réponse correcte sont donc facilitées.
La seconde tâche consiste en une tâche comparable à celle de Navon; mais déchue de tout contenu sémantique. En effet nous cherchons à observer le développement de l'attention sélective précoce par rapport à celui de l'attention sélective tardive. Or l'attention sélective précoce se manifeste en présence de stimuli perceptifs. De fait; les lettres de la tâche de Navon originale ont été remplacées par des formes de sorte qu'une grande forme (appelée forme globale) soit composée de petites formes (appelées formes locales). On obtient des items de type: un grand triangle formé de petits carrés; une grande croix formée de petits ronds... Les stimuli de cette tâche sont donc des stimuli perceptifs.
On a réalisé les planches de cette tâche par appariement terme à terme avec les stimuli du stroop de sorte que les tâches soient exactement comparables puisque les items appariés apparaissent le même nombre de fois et à la même position. Pour cette seconde tâche ont également été réalisées trois conditions à savoir: condition d'interférence (forme globale différente des formes locales); condition contrôle (uniquement les formes globales à dénommer) et condition redondante (forme globale et formes locales identiques).
Comme on l'a vu; la tâche de Navon revisitée sollicite; pour sa condition d'interférence; l'intervention de la composante précoce de l'attention sélective. En effet les stimuli auxquels est confronté le sujet sont des stimuli perceptifs et requièrent donc un traitement au niveau du système attentionnel postérieur du cerveau. Par ailleurs le contenu des stimuli peut être considéré comme une charge attentionnelle élevée puisqu'un grand nombre de stimuli pouvant potentiellement conduire à une réponse correcte. Or il a été démontré qu'en présence d'une forte charge attentionnelle, l'organisme avait recours à une sélection précoce par le système neuronal postérieur
Par ailleurs il est important de préciser que ces deux tâches ont été choisies car elles contenaient en un item unique les deux informations pouvant être congruentes ou contradictoires. De fait; les différents traitements possibles sur l'item n'étaient pas différenciés du point de vue spatial. On avait ainsi une intégration des composantes du stimulus, nécessitant l'intervention des mécanismes d'inhibition pour produire la réponse correcte dans la condition d'interférence.
Au niveau de la passation; les tests ont été réalisés en inter-sujets. Chaque enfant passait donc soit la tâche sémantique de type Stroop ; soit la tâche perceptive de type Navon. Les sujets étaient soumis à la condition « interférence » en premiers lieux; puis on leur présentait les planches de la condition « redondance ». La dernière épreuve était donc la condition « contrôle » pour tous les participants; et ce indépendamment de la nature perceptive ou sémantique de la tâche.
ANALYSE DES RÉSULTATS:
Nous présentons en premiers lieux le tableau I;récapitulatif des résultats de l'expérience avec en gras les moyennes par groupe et par condition et en italique les écarts types.
Tableau I: nombre moyen d'items dénommés en 45 secondes par âge en fonction de la tâche et de la condition et écart-type des résultats par âge, tâche et condition expérimentale
1.Résultats pour la tâche Sémantique:
1.effet simple de l'âge en tâche sémantique
On observe un effet simple de l'âge sur les performances dans la tâche sémantique, F(2,35)=112,03; p<,0000. Par comparaison planifiée on obtient un effet significatif de l'âge entre les CE1-CM1 et les adultes, F(1, 35)=213,21; p= ;000 F(1, 35)=213,21; p= ;000. La comparaison planifiée entre les enfants de CE1 et CM1 est elle aussi significative, F(1, 35)=7,063; p= ,0117. On a donc une augmentation significative des performances à la tâche sémantique avec l'âge.
2.effet simple de la condition dans la tâche sémantique
On observe un effet simple de la condition en tâche sémantique de F(2,70)=411,06; p<0,000. Les meilleures performances sont observées dans la condition « redondance », puis dans la condition « contrôle » et enfin dans la condition « interférence ». Par comparaison planifiée on obtient un effet simple de la condition, F(2,70)=411,06; p<0,000 entre la condition « contrôle » et la condition « redondance »dans le sens d'une amélioration des performances à la tâche sémantique avec la redondance.
La seconde comparaison planifiée donne également des résultats significatifs, F(1, 35)=303,899; p= ,000, dans le sens d'une diminution des performances avec la condition « interférence » par rapport à la condition « contrôle ».
3.interaction âge.condition pour la tâche sémantique.
Les résultats de l'interaction entre l'âge et la condition pour la tâche sémantique donnent F(4,70)=2,54; p<,0471.
Fig. 1: Nombre moyen d'items nommés en 45 secondes en fonction de l'âge et de la condition pour la tâche sémantique
Pour l'analyse on effectue des comparaisons planifiées. L'interaction entre les effets facilitateurs de la condition « redondance » par rapport à la condition « contrôle » et l'âge des participants lorsqu'on oppose les « adultes » aux groupes « CE1-CM1 » regroupés est non-significative, F(1; 35)= 0,3; p= .59.
Les résultats de la comparaison planifiée entre les enfants de « CE1 » et ceux de « CM1 » montrent également un effet non-significatif des facilitations liées à la redondance en fonction de l'âgeF(1; 35)= 1,8; p= .19.
On a donc un effet facilitateur de la redondance des items dans la tâche sémantique qui est équivalent quel que soit l'âge du sujet. L'augmentation des performances en condition « redondance » est donc proportionnelle à l'âge pour la tâche de nature sémantique.
Lorsqu'on s'intéresse aux perturbations dues à l'interférence par rapport aux performances en condition « contrôle » on constate, par comparaison planifiée opposant les enfants de « CE1-CM1 » au groupe des « adultes » que l'effet d'interaction est au seuil de la significativité, F(1; 35)= 3,31; p= .08. Les enfants semblent donc avoir tendance à être plus perturbés par les items interférants que les adultes.
La comparaison planifiée entre les enfants de CE1 et ceux de CM1 concernant les effets de la condition « interférence » par rapport à la condition « contrôle », on observe un effet non-significatif de l'interaction, F(1; 35)= 1,1; p= . 03. L'effet de l'interférence est donc équivalent par rapport aux performances en condition contrôle chez les enfants de CE1 et ceux de CM1.
2. Résultats pour la tâche perceptive:
effet simple de l'âge.
Dans un premier temps on effectue les moyennes des scores par groupe d'âge sur la base desquelles l'analyse va être effectuée.F(2,35)=65,80; p<,0000.
On observe, par comparaison planifiée entre « adultes » et enfants de « CE1-CM1 » un effet significatif de l'âge sur le nombre d'items correctement dénommés: F(1, 35)=114,21; p= ;000.
Par comparaison planifiée entre les enfants de CE1 et ceux de CM1, un effet simple de l'âge significatif se retrouve aussi avec F(1, 35)=13,71; p= ,00. On assiste à une augmentation significative des performances à la tâche perceptive avec l'âge.
effet simple de la condition.
On constate un effet significatif de la condition sur les performances. En revanche la condition obtenant les meilleures performances pour la tâche perceptive est la condition « contrôle » qui obtient de meilleures performances que la condition « redondance » et que la condition « interférence » à laquelle les sujets ont les plus faibles résultats.
La comparaison planifiée opposant les conditions « contrôle » et « redondance » est significative avec F(1, 35)=35,84; p= ;000. On a donc un effet significatif de facilitation de la condition contrôle par rapport à la condition « redondance ».
La comparaison planifiée entre les conditions« contrôle » et « interférence » nous permet d'observer un effet significatif de la condition. On obtient un F(1, 35)=108,95; p= ,00 démontrant d'un effet significatif de l'interférence sur la baisse des performances.
interaction de l'âge avec la condition;
Fig. 2: Nombre moyen d'items nommés en 45 secondes en fonction de l'âge et de la condition pour la tâche perceptive
Si on s'intéresse aux effets de la condition de redondance dans la tâche perceptive, on remarque que la comparaison planifiée opposant les « adultes » au groupe des « CE1-CM1 » est non-significative: F(1; 35)= 1,93; p= .17. Les perturbations liées à la condition « redondance » par rapport à la condition « contrôle » sont donc équivalentes chez les enfants et les adultes.
Cette même comparaison planifiée donne; pour le groupe des « CE1 » opposé à celui des « CM1 » un effet au seuil de la significativité, F(1; 35)= 3,26; p= .08. Cet effet montre que la tendance à être perturbée par la condition « redondance » pour la tâche perceptive est plus faible pour le groupe des CM1 que pour les enfants de CE1.
Concernant l'interaction de l'âge avec la condition, la comparaison planifiée entre condition « contrôle » et condition « interférence » en opposant les « CE1-CM1 »aux adultes montre un effet significatif ;F(1; 35)= 7,88; p= .01 . Les adultes sont plus perturbés par les items interférents que les enfants.
Si l'on oppose les enfants de « CE1 »à ceux de « CM1 » concernant les perturbations dûes à l'interférence des items; on constate une différence non-significative: F(1; 35)= 0,83; p= . 37. Les perturbations créées la condition interférence sont donc équivalentes pour les enfants des deux groupes d'âge.
Voilà... et puis le reste je ne l'ai pas réécrit c'est de l'interprétation mais je ne suis pas bien sûre de moi...
luciole- Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 20/06/2010
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